Partir vivre et/ou travailler à l’étranger est le projet de beaucoup de Français. Pour vous dire, le nombre d’inscrits au Registre des Français à l’étranger s’élevait à 1 614 772 en janvier 2022. Il s’agit d’un rêve pour certains permettant de visiter un nouveau pays tout en continuant à gagner sa vie. Cela dit, pour que le projet se déroule au mieux, il y a quelques éléments auxquels faire attention, comme la complémentaire santé. On revient ici sur l’assurance santé internationale : quelles sont vos possibilités, obligations, et nos recommandations, en tant qu’expatrié. 

Mobilité internationale : pourquoi prendre une assurance complémentaire santé ?

D’abord, parce que personne n’est malheureusement à l’abri d’un problème de santé. Aussi, il faut savoir que l’Assurance maladie, le système de protection sociale français, ne vous couvre plus à partir du moment où vous partez vivre et travailler à l’étranger (sauf si vous décidez d’adhérer à la CFE dont on vous parle plus bas*). Si vous tombez malade ou en cas d’urgence, d’un point de vue légal, vous dépendez de votre nouveau pays de résidence ou pays d’expatriation. Vous devez ainsi adhérer à son régime de protection sociale pour notamment bénéficier d’une couverture. 

C’est la raison pour laquelle on conseille souvent de bien vous renseigner sur la politique de santé du pays vers lequel vous vous dirigez, et notamment sur le niveau de protection sociale, afin de savoir si vous pouvez bénéficier de cette couverture et surtout, à quelle hauteur, comment et sous quelles conditions elle fonctionne. Car, en fonction du pays, en fonction du régime de protection sociale, la souscription à une couverture santé qui prend en charge vos frais de santé, un potentiel rapatriement sanitaire et/ou la responsabilité civile est essentielle. Il faut savoir malheureusement que la sécurité sociale locale sera rarement suffisante pour couvrir tous vos frais de santé en cas d’accident ou d’urgence. 

Enfin, ne pas prendre d’assurance santé dans un pays qui propose une couverture sociale basique pour ses expatriés, c’est prendre le risque de devoir payer de sa poche des frais de santé parfois exorbitants en cas de maladie ou d’événement malheureusement plus grave. Pour vous donner quelques exemples, il faut savoir qu’une simple consultation chez un généraliste aux Etats-Unis peut coûter jusqu’à $230 en Californie ou à New York et une prise en charge hospitalière jusqu’à $4500 par jour à Singapour. 

Est-ce obligatoire de souscrire à une assurance internationale ?

Il n’est pas obligatoire de souscrire à une assurance complémentaire en tant qu’expatrié mais comme on le disait, c’est fortement recommandé surtout en fonction de votre nouveau pays d’adoption.

En effet, nous avons l’habitude en tant que Français de bénéficier d’un système de santé avantageux avec prises en charge intéressantes. Ce n’est pas le cas partout dans le monde. Beaucoup de systèmes de protection sociale ne sont pas aussi forts et, dans certains pays tels que les Etats-Unis ou le Canada, l’accès à la santé coûte cher. En ce sens, on vous recommande toujours de souscrire à une complémentaire. 

Comment choisir la bonne complémentaire santé internationale : quelles sont les garanties à privilégier ?

La première chose à faire, comme on le disait, est de vous renseigner sur la politique de protection sociale du pays de destination. C’est en fonction des remboursements et modalités de remboursement que vous pourrez identifier les garanties dont vous avez besoin pour votre assurance complémentaire. On vous conseille de bien vous renseigner sur le niveau de qualité des prestations médicales, les délais de remboursement par le système de protection sociale ainsi que la hauteur de prise en charge (les niveaux de couverture), et le prix des médicaments. N’oubliez pas également que vos besoins ainsi que les risques sanitaires sont différents que vous partiez au Japon ou en Espagne, en Norvège ou au Mexique. 

Parmi les garanties à privilégier, voire fondamentales selon nous, on peut évoquer : 

  • l’hospitalisation, 
  • les frais médicaux courants (à savoir médecins généralistes et spécialistes, médicaments)
  • les soins dentaires et/ou optiques en fonction de vos besoins, 
  • le rapatriement sanitaire, 
  • la responsabilité civile, 
  • l’assistance 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Une fois que vous avez identifié les garanties dont vous avez besoin, qui vous intéressent, vous devez faire un comparatif de toutes les offres disponibles sur le marché : leurs tarifs, les hauteurs de remboursement et modalités de remboursement, les extras. Pas d’inquiétude, notre site Santexpat.fr est un comparateur qui vous permet justement de comparer les meilleures offres du marché en fonction de votre pays d’accueil, de votre âge et de la durée de votre séjour.  

CFE Caisse des Français à l’étranger : est-ce que vous devez y souscrire ?

La CFE pour Caisse des Français à l’étranger vous permet de continuer à profiter de la protection sociale française (et de cotiser pour votre retraite) alors que vous vivez et/ou travaillez à l’étranger. La CFE vous permet de rester affilié à l’Assurance maladie française et de profiter de remboursements selon les tarifs et les barèmes de prise en charge français. 

Dans le cadre d’une expatriation aux Etats-Unis ou dans tout autre pays où les frais de santé sont réputés élevés, les remboursements proposés par la CFE ne seront sans doute pas suffisants. Raison pour laquelle il existe une différence entre les assurances au premier euro et celles dites complémentaires à la CFE. A savoir également que pour profiter des bénéfices de la CFE, vous devez payer des cotisations (en plus de celles que vous devez payer auprès de l’organisme de protection sociale de votre pays d’accueil). Cette “caisse d’assurance”, la CFE, concerne uniquement les citoyens français partis s’installer à l’étranger. 

Et qu’en est-il de la CEAM ? 

La CEAM pour Carte européenne d’assurance maladie permet quant à elle de bénéficier d’une couverture sociale de base sur vos soins médicaux dans tous les pays membres de l’Union européenne et de l’Espace économique européen. Cependant, cette assurance maladie CEAM n’encadre que les courts séjours à l’étranger (soit 90 jours environ) et ne prend pas en charge les expatriations. 

Pour trouver la caisse d’assurance ou complémentaire santé qui vous convient, on vous invite à visiter notre site et surtout, à contacter notre équipe d’experts en santé qui s’occupe de trouver pour vous la meilleure offre d’assurance selon vos besoins et votre pays d’accueil.

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