Si Bali, une des plus belles îles d’Indonésie, représente une destination de rêve pour un voyage, pour de nombreux voyageurs, certains sautent le pas et prennent la décision de quitter la France pour s’y installer. Visa, coût de la vie, installation : comment faire pour, à votre tour, tenter l’expatriation à Bali !
Partir vivre à Bali : les visas pour s’installer en Indonésie
Impossible de vivre sur le territoire sans visa, qu’il s’agisse d’un visa étudiant, chercheur, stagiaire (2 mois renouvelables 4 fois), un visa de travail (appelé KITAS/KITAP permettant un séjour d’un an en Indonésie, renouvelable 4 fois) ou un visa pour retraité (si vous justifiez d’employer deux locaux et de louer ou habiter une villa / maison à Bali). Même en voyage, sachez qu’un touriste aura besoin de son visa touristique (de 30 jours renouvelable une fois ou de 60 jours).
Toute demande de visa doit être faite auprès de l’ambassade d’Indonésie en France. A noter qu’il est aussi possible de faire une demande conjointe de visa de travail KITAS avec votre entreprise et de décider ensemble de sa durée. Attention : travailler sur le territoire sans KITAS ou visa de travail vous expose au risque d’être expulsé du pays et banni plusieurs années.
Une astuce : beaucoup recommandent de faire appel à une agence, un agent d’immigration, pour entrer dans toutes les démarches de demande de visa. Le meilleur moyen pour profiter d’un accompagnement tout au long des procédures, gagner du temps et être sûr de remplir toutes les demandes.
La vie à Bali : que faut-il savoir avant une expatriation sur l’île des Dieux ?
Le coût de la vie
Le coût de la vie à Bali est réputé plus faible que celui français, pour autant, tout dépend ici de votre mode de vie. Entre le logement, le prix du loyer, la nourriture (au restaurant ou dans les marchés locaux moins chers que dans les supermarchés) ainsi que la location d’un scooter ou d’un véhicule pour vous déplacer sur l’île, et une assurance santé, vous pouvez compter un budget de 650 € à 1500 € par mois et par personne. Tout dépend encore une fois de votre mode de vie et aussi, de votre lieu de vie, seul ou en colocation.
Attention : beaucoup des expatriations sur l’île se terminent par faute de budget. L’idéal est de disposer d’un travail sûr sur place (mais il faut savoir qu’il y a peu de travail pour les étrangers à Bali) ou de travailler à distance en freelance.
Immobilier à Bali : trouver un logement
Pour se loger à Bali, il existe deux options : la location à court terme ou sur du long terme, où il pourra vous être demandé de payer à l’avance 1 voire 2 ans de loyer (une grosse somme mais qui vous permettra de payer finalement moins cher qu’au mois) et le leasehold. Il n’est pas possible de devenir entièrement propriétaire à Bali, d’obtenir un titre de propriété, sauf si vous êtes chef d’entreprise. Si ce n’est pas votre cas, vous ne pourrez être “propriétaire” que pour une durée de 25 ans. Après ça, votre maison ou villa retourne à son propriétaire balinais ou indonésien.
Astuce : pour trouver un logement, on recommande de ne pas emménager en décembre, juillet et août, les trois mois les plus touristiques. En effet, étant donné que les locations dispo à Bali le sont aussi sur Airbnb, vous risquez de ne rien trouver en période touristique.
Le prix de l’immobilier, et de votre loyer en cas de location, dépend du lieu de vie. Entre Ubud, Canggu, Uluwatu et Amed, les villes les plus connues pour vivre et s’expatrier, les prix peuvent fortement varier.
La santé, et l’assurance santé
Les expatriés ne sont pas couverts par le système de santé local, même avec un visa de travail. Et en cas d’accident, sachez que les hôpitaux peuvent vous refuser l’accès, et donc refuser de vous soigner, si vous ne disposez pas d’une assurance santé. Résultat, on vous recommande fortement de souscrire à une assurance santé internationale avant votre départ.
D’autant plus que les hôpitaux ne sont pas forcément bons à Bali. En cas d’accident grave, il est en effet préférable de se rendre à Singapour, en Malaisie ou en Thaïlande
qui profitent de meilleurs établissements, installations, et proposent des soins de meilleure qualité. Pour cette raison encore, disposer d’une assurance santé internationale semble être la meilleure solution. Aussi, et pour cette même raison, si vous souffrez d’un problème de santé grave, on vous déconseille de partir vivre et de vous installer dans le pays.
A noter : si vous disposez du KITAS, votre entreprise pourra vous trouver une assurance indonésienne.
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Le permis de conduire
Pour conduire librement à Bali, et en règle, on vous recommande de faire une demande de permis de conduire international avant votre départ. Conduire à Bali peut être dangereux, avoir son permis est toujours une sécurité et c’est obligatoire si vous vous faites arrêter. Il suffit de vous rendre à la préfecture de votre département, avec tous les documents nécessaires, pour en faire la demande. Aussi, obtenir le permis international vous permettra d’obtenir ensuite le permis local à Bali.
A noter : le moyen de locomotion le plus courant à Bali est le scooter, plus recommandé qu’une voiture étant donné la densité du trafic sur l’île.
Enfin, si vous décidez de vous installer pour quelque temps sur l’île des Dieux, on vous recommande d’apprendre quelques mots de la langue, le Bahasa Indonesia, d’avoir quelques notions de balinais. C’est toujours plus sympa pour échanger avec les locaux, et ça change votre expérience !