Avec plus de 10 000 inscrits au registre des Français établis hors de France en 2021*, le Japon est une destination qui attire. Vous voulez rejoindre ces 10 000 Français au pays du Soleil-Levant ? Sachez que pour travailler, vivre ou étudier au Japon, vous aurez besoin d’un visa. En outre, il est essentiel de vous préparer sur le plan de la santé, notamment en souscrivant une assurance santé appropriée. En effet, bien que le système de santé japonais offre une couverture de base, il est fortement recommandé d’avoir une assurance complémentaire pour bénéficier d’une protection adéquate contre les frais médicaux imprévus. On vous explique ici les démarches en détail pour immigrer au Japon.
Les visas pour travailleurs et étudiants au Japon
Le visa est le document officiel, associé à votre passeport, qui prouve que vous avez le droit de vous installer, de travailler, d’étudier sur ce territoire étranger pendant une période déterminée. A la différence par exemple d’une résidence permanente qui n’a pas de limitation de temps. Au Japon, vous avez besoin d’un visa pour tout séjour supérieur à 3 mois (même pour un voyage dès lors qu’il dure plus de 3 mois). Cette autorisation est donnée par le gouvernement japonais pour que vous puissiez rester légalement sur le territoire. Les visas diffèrent en fonction de votre nationalité et de votre activité professionnelle.
A savoir : si vous envisagez un simple voyage au Japon (de moins de 90 jours), vous n’avez pas besoin de visa particuliers.
Particularités du visa de travail, statut de résidence, au Japon
La particularité du Japon vient du fait que le visa que vous obtenez dépend de votre activité professionnelle ainsi que de votre expérience et de vos objectifs de carrière. Il est important que vous demandiez un visa qui correspond à votre future activité (ceci signifie, et nous le verrons plus bas, que vous devez avoir un emploi au Japon pour entreprendre votre demande de visa). Votre visa ne vous permettra la pratique que d’une seule activité professionnelle. Il existe ainsi 27 statuts différents (associés à des activités différentes).
Ce permis de travail finalement peut avoir une durée variable, fixée entre 6 mois et 3 ans, renouvelable. Sachez cependant qu’après une certaine période passée sur le territoire, vous pourrez faire une demande de résidence permanente. On parle ici de dix ans environ dans le pays sauf pour les professionnels étrangers hautement qualifiés.
Les différents visas de travail
Pour revenir sur les statuts existants dans le pays, on distingue les visas :
- pour ingénieurs, spécialistes en sciences humaines et dans les services internationaux : il s’agit d’une catégorie large qui regroupe de nombreux emplois
- pour les détenteurs de compétences spécifiques : ils se destinent ici à toutes les entreprises japonaises qui ont des difficultés à trouver de la main-d’œuvre au Japon (qui doivent rechercher des travailleurs à l’extérieur du pays)
- le visa pour les professeurs d’Université et le visa pour les enseignants, des écoles élémentaires, des collèges ou des lycées, internationaux ou nationaux
- les visas pour les dirigeants d’entreprise, présidents ou directeurs
- le visa relatif aux services juridiques et comptables pour les avocats, comptables ou professions similaires, certifiés au Japon
- le visa pour les services médicaux à destination des médecins, infirmiers, dentistes et autres fonctions similaires dans le domaine de la santé
Qu’en est-il du visa pour un étudiant ?
Comme pour travailler, pour étudier au Japon (séjour étudiant de longue durée), vous aurez besoin d’un visa spécial associé à une carte de résidence. Pour obtenir ce visa, vous avez besoin :
- du parrainage d’un établissement japonais,
- de la preuve de fonds suffisants sur votre compte bancaire, pour couvrir vos dépenses pendant toute la durée de votre séjour,
Une autorisation de résidence vous est alors accordée pour une durée de 3 mois à 4 ans. Cependant, notez bien que vous ne pourrez pas travailler avec ce visa (ou participer à des activités rémunérées) à moins de recevoir l’autorisation du service de l’immigration.
Assurance santé pour les étudiants au Japon
Lorsque vous partez étudier au Japon, il est obligatoire de vous inscrire à l’Assurance Santé Nationale (NHI) dès votre arrivée, en vous enregistrant à la mairie locale. Cette assurance prend en charge 70 % des frais médicaux, y compris les consultations, les soins dentaires et les prescriptions. Vous devrez couvrir les 30 % restants, et les primes varient en fonction de votre revenu, mais pour les étudiants, elles s’élèvent généralement à environ 2 000 yens par mois lors de la première année.
Outre la NHI, il est recommandé de souscrire à une assurance santé internationale pour compléter cette couverture, surtout pour les services non couverts comme le rapatriement, les soins privés ou des traitements coûteux. Des assureurs comme Cigna Global, Now Health International et IMG proposent des plans adaptés aux étudiants internationaux avec des options comme la couverture des soins de maternité, de santé mentale et de consultations en télémédecine. Ces assurances peuvent être personnalisées en fonction de vos besoins et offrent une couverture dans plusieurs pays, utile si vous voyagez en dehors du Japon pendant vos études. Enfin, certaines universités japonaises offrent également des assurances complémentaires pour les accidents survenus durant les activités scolaires, ce qui peut s’avérer particulièrement utile.
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Comment obtenir son visa ?
Pour obtenir un visa de travail qui vous permet de rester sur le territoire plus de 3 mois, il est important de suivre plusieurs étapes. La première, et condition sine qua non pour se lancer dans les démarches, est de trouver un emploi.
En effet, pour entamer les démarches de visa au Japon, vous avez besoin d’un employeur, une offre d’emploi, une place dans une entreprise. A noter : les secteurs qui recrutent le plus au Japon sont l’apprentissage des langues étrangères, l’ingénierie, le commerce et le BTP. D’ailleurs, votre employeur vous aidera certainement dans toutes les démarches qui suivent. Ce n’est qu’avec votre promesse d’embauche en poche que vous pourrez suivre les étapes listées ci-dessous.
1. Obtenir un certificat d’éligibilité de l’Agence des services d’immigration
Votre emploi en poche, vous devez ensuite obtenir ce que l’on appelle certificat d’éligibilité. Il est essentiel pour obtenir ensuite votre visa. A noter qu’il faut être au Japon pour en faire la demande… Généralement, ce sont les futurs employeurs qui s’en occupent. A savoir aussi, la procédure peut tarder jusqu’à 6 mois.
2. Bien se renseigner quant aux démarches et délais
On vous suggère de vous renseigner notamment auprès de l’Ambassade de France au Japon pour obtenir toutes les informations quant aux démarches de demande de visa. Et pour connaître notamment la liste des documents nécessaires (qui varie d’un pays à l’autre). Pourquoi l’Ambassade de France ? Ces démarches dépendent en effet de votre activité professionnelle, votre société, et surtout, de votre nationalité.
3. Constituer son dossier de demande de visa
Ensuite, il faudra remplir le formulaire en ligne sur la page du Ministère des Affaires étrangères. Suite à cela, plusieurs documents devront être envoyés à l’Ambassade ou au Consulat général du Japon, à savoir,
- votre passeport, en cours de validité
- la demande officielle
- la ou les photos demandées
- le certificat d’éligibilité
Si la demande de visa est approuvée par l’Ambassade, celle-ci viendra accoler le document directement dans votre passeport.
4. Obtenir sa carte de séjour
Oui, les démarches ne s’arrêtent pas au visa ! Une fois obtenu, vous aurez un certain délai à respecter pour entrer dans le pays. Généralement 3 mois, à vérifier sur votre certificat d’éligibilité. C’est à l’aéroport que l’on vous donnera ensuite votre carte de séjour, approuvant ainsi votre temps dans le pays. A noter que vous devez tout le temps garder cette carte sur vous.
Les premiers visas de travail sont généralement de courte durée. Pour les renouveler, il faudra vous rendre au bureau régional de l’immigration. Vous et votre employeur pourrez alors demander un visa plus long. Vous obtiendrez également une nouvelle carte de séjour. Rendez-vous aussi au bureau pour toute sortie temporaire du territoire ou pour changer de statut de résidence (de visa par exemple).
Qu’en est-il de la carte d’identité japonaise ?
En plus de votre carte de séjour, sachez que vous pouvez faire une demande pour obtenir une carte d’identité japonaise (carte d’identité pour étrangers). Pour ce faire, vous devez vous enregistrer au bureau des étrangers, avec votre passeport en cours de validité et une photo d’identité récente. Cette carte également doit tout le temps vous accompagner.
Que devez-vous savoir avant d’immigrer au Japon ?
Au-delà des formalités administratives et autres démarches, plusieurs choses sont importantes à savoir avant de penser immigrer au Japon.
Se loger au Japon
La recherche de logement fait partie intégrante de votre immigration dans n’importe quel pays étranger. Il faut savoir qu’au Japon, le coût du logement est élevé, notamment dans les grandes villes (Kyoto, Tokyo, Osaka, Yokohama…). Ce n’est pas simple de trouver un logement, alors n’hésitez pas à vous renseigner et demander conseils auprès d’autres expatriés. Aussi, une fois que vous aurez trouver le logement adapté, pensez à vous déclarer auprès de votre mairie pour le paiement des impôts. Il faut savoir que la première année, vous ne serez pas imposable… Mais vous le serez les années suivantes.
Créer un compte bancaire
Pour recevoir un salaire au Japon, vous devez disposer d’un compte bancaire japonais. Et pour disposer d’un compte bancaire, vous devez donner un justificatif de domicile. Pour ouvrir un compte bancaire, vous aurez aussi besoin de votre carte de résident, de votre passeport et d’un numéro de téléphone.
Apprendre la langue, le japonais
Pour immigrer au Japon, on ne peut que vous recommander d’avoir au moins quelques notions de japonais. Au moins, les phrases de base pour communiquer avec les habitants, les commerçants, les bureaux officiels. En fonction de votre activité professionnelle, on peut vous demander un niveau de japonais plus important. A défaut, un bon niveau en anglais est nécessaire. A noter : comme pour faire des études, sachez que vous avez besoin d’un visa pour étudier le japonais dans une école de langue.
Qu’en est-il de la santé ?
Comme en France, l’inscription à la sécurité sociale est obligatoire au Japon. Il est à votre employeur d’entreprendre toutes les démarches. Les cotisations sont quant à elles prélevées directement sur votre salaire. A savoir : les choses sont différentes pour les indépendants et pour les détenteurs de visa vacances-travail, ou working holiday visa, qui doivent payer leurs cotisations.
Pour information, la sécurité sociale japonaise prend en charge environ 70 % des frais médicaux. Elle ne prend par exemple pas en charge les frais dentaires. Il est ainsi recommandé de souscrire à une assurance santé complémentaire pour bénéficier d’une meilleure couverture.
On vous invite à vous rendre sur notre site Santexpat, comparateur d’assurances, pour obtenir plus d’informations quant à ce sujet. Notre équipe d’experts en santé vous aidera en effet à trouver la meilleure couverture pour votre expérience au Japon. Vous trouvez d’autres conseils et informations sur notre blog Santexpat.
Souscrire à une assurance santé internationale pour le Japon
Lorsque vous envisagez d’immigrer au Japon, souscrire à une assurance santé internationale devient essentiel, notamment si vous ne comptez pas adhérer au système de sécurité sociale japonais dès votre arrivée. Le système de santé local ne prend en charge que 70 % des frais médicaux, laissant les résidents payer de leur poche pour les 30 % restants, y compris les soins spécialisés comme les traitements dentaires ou certaines interventions médicales coûteuses. Une assurance santé internationale complète ces lacunes en offrant une couverture étendue pour les expatriés, incluant la prise en charge des frais non couverts par la sécurité sociale japonaise, le rapatriement en cas d’urgence, et l’accès à des soins privés de haute qualité.
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*Source : registre des Français établis hors de France, 2021