L’Australie fait rêver de nombreux expatriés avec ses plages, son mode de vie décontracté et sa qualité de vie enviable. Mais s’expatrier n’est pas toujours simple, surtout lorsqu’on part en famille et que l’on souhaite continuer son activité professionnelle dans un domaine spécifique. Dans ce nouvel épisode de notre podcast, nous échangeons avec Sarah Berdugo, hypnothérapeute clinicienne et maître praticien en PNL, installée depuis deux ans en Australie avec son conjoint et leurs deux enfants.

Sarah partage son expérience unique d’expatriation : les défis liés à la reconnaissance de son diplôme, l’adaptation à un nouveau système de santé, l’apprentissage de la langue et l’intégration de ses enfants dans un environnement multiculturel. Elle nous livre également ses conseils pour mieux vivre cette aventure et tirer pleinement parti des opportunités offertes par l’expatriation.

L’Australie : Le pays qui fait tant rêver

Partir vivre en Australie, c’est choisir un mode de vie tourné vers l’extérieur, dans un pays riche de sa diversité culturelle et où l’équilibre travail-vie perso n’est pas qu’un concept marketing. Les plages iconiques de Sydney et de la Gold Coast, l’effervescence artistique de Melbourne, les grands espaces de l’Outback… Le cadre de vie est extraordinaire et attire des professionnels et des familles venus des quatre coins du monde.

Le revers de la médaille ? Oui, tout coûte cher. Mais vous avez en échange un vrai marché du travail dynamique, des infrastructures impeccables et surtout, des habitants chaleureux qui vous aident à vous sentir chez vous. C’est un vrai projet de vie qui demande de bien se préparer en amont, notamment sur les questions de visas et d’intégration.

Quand l’expatriation devient une opportunité de réinvention professionnelle

S’expatrier, ça veut souvent dire repartir de zéro professionnellement, ou presque. Le premier obstacle que rencontrent beaucoup d’expatriés, c’est la reconnaissance de leurs diplômes et de leur expérience.

En Australie, c’est l’Australian Qualification Framework (AQF) qui fait foi. Concrètement, vous devrez faire évaluer votre parcours par des organismes – différents selon votre État ou votre profession – comme Professionals Australia pour certains métiers ou Engineers Australia pour les ingénieurs. Et attention : même si vos qualifications sont reconnues sur le papier, il vous faudra généralement décrocher une licence ou une inscription professionnelle pour avoir le droit d’exercer

Sarah raconte comment son installation en Australie a été une véritable réinvention professionnelle :

« Initialement, mon diplôme n’était pas reconnu en Australie. J’ai dû refaire mon diplôme pendant un an. Finalement, ça a été pour moi une source de grandes opportunités, car je me suis spécialisée dans l’endométriose, les douleurs chroniques et le colon irritable, des sujets peu traités en France et dans la francophonie. »

Ce parcours illustre parfaitement comment l’expatriation peut ouvrir de nouvelles portes, même lorsqu’on doit repartir à zéro dans son domaine.

Conseil Pro : Il est crucial d’entamer les démarches de reconnaissance avant le départ pour anticiper les formations ou compléments d’études nécessaires.

S’installer avec des enfants : défis et opportunités scolaires

Pour les familles expatriées, l’intégration des enfants est un point crucial. En Australie, le système scolaire est très axé sur le bien-être et la participation, avec une année scolaire qui s’étend généralement de fin janvier à mi-décembre. L’immersion linguistique est rapide et souvent bénéfique, comme en témoigne Sarah.

« Mon fils aîné est arrivé à un an et demi et a appris l’anglais petit à petit. Aujourd’hui, il est complètement bilingue et vit dans un environnement multiculturel où il entend cinq langues différentes autour de lui. C’est une chance incroyable pour son développement. »

Ce bilinguisme précoce est un atout majeur de l’expatriation. Néanmoins, il est vital de maintenir un ancrage culturel fort. Beaucoup de familles s’appuient sur des associations, des cours de français langue maternelle (FLAM) ou, comme Sarah, sur le suivi du Lycée français (CNED) et des rituels familiaux pour maintenir des liens avec la culture d’origine : lectures et chansons en français, et albums photos pour créer un ancrage familial.

La santé à l’étranger : prévenir les coûts et s’assurer

Expatriée, Sarah a dû repérer les différences entre les systèmes de santé français et australien. Si l’Australie met l’accent sur la prévention, notamment pendant le suivi de grossesse et la santé mentale post-partum, l’accès aux soins pour les étrangers est très réglementé et coûteux sans couverture adéquate.

En Australie, le système public s’appelle Medicare, mais il n’est accessible qu’aux citoyens, résidents permanents et titulaires de certains visas. La majorité des expatriés temporaires, notamment les conjoints de travailleurs ou les étudiants, doivent souscrire à une assurance privée obligatoire :

  • OSHC (Overseas Student Health Cover) pour les étudiants.
  • OVHC (Overseas Visitors Health Cover) pour les autres visiteurs temporaires.

Sans ces couvertures, ou sans assurance complémentaire, le coût des soins est très élevé (une consultation chez un généraliste, sans “Bulk Billing”, coûte en moyenne 80 à 200 AUD).

« La santé, c’est fragile. Il faut absolument pouvoir être soutenu si quelque chose arrive, et l’argent ne doit pas être un frein. »

L’assurance santé internationale est donc non seulement recommandée, mais souvent indispensable, surtout avec des enfants, pour couvrir les dépassements d’honoraires, l’optique, le dentaire, ou encore les frais de rapatriement. Sarah souligne également que les réseaux de soutien pour les mamans expatriées (mums groups, mentors) sont essentiels pour rompre l’isolement et faciliter l’intégration.

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S’épanouir en tant que conjoint suiveur : dépasser l’isolement

Accompagner un conjoint à l’étranger peut représenter un défi professionnel et personnel intense. Le conjoint suiveur est particulièrement vulnérable à l’isolement, à la perte de repères et, parfois, à une crise identitaire due à la mise en pause de sa carrière.

« Il est essentiel de se faire accompagner dès le début pour réfléchir à ce que l’on veut faire, trouver sa mission de vie, et se créer un réseau de soutien. Cela change complètement la perception de l’expatriation. »

Pour elle, l’accompagnement psychologique ou le coaching de carrière peut faire toute la différence. Ces démarches aident à transformer les compétences acquises dans le pays d’origine et l’expérience de l’expatriation en un nouveau projet motivant (reconversion, entrepreneuriat, etc.). Il est important que le couple définisse ce projet ensemble, en amont, afin de s’assurer que l’expatriation soit une opportunité de croissance mutuelle.

Les petits bonheurs et conseils pratiques de l’expatriation

Malgré les défis, Sarah partage des moments de bonheur simples mais précieux :

  • Observer ses enfants jouer en plusieurs langues.
  • Profiter de la nature et du lifestyle australien.
  • Travailler dans un environnement professionnel ouvert à l’innovation et à la collaboration.

« J’ai l’impression de proposer à mes enfants une vie que je n’aurais pas pu leur offrir en France, tant au niveau du quotidien que des opportunités. »

Conseils pratiques pour préparer son expatriation

  1. Créer des points d’attache dès l’arrivée : Contactez des associations, des groupes d’expatriés (communautés francophones), ou des clubs sportifs pour construire rapidement un réseau de soutien.
  2. S’entourer et se faire accompagner : Coach, psychologue ou mentor peuvent aider à mieux s’adapter et à gérer la transition professionnelle et émotionnelle du conjoint suiveur.
  3. Assurer sa santé : Une assurance internationale est indispensable, surtout avec des enfants. Vérifiez la nécessité de l’OSHC/OVHC selon votre visa et souscrivez une mutuelle expatriée complémentaire.
  4. Oser se réinventer : Considérer l’expatriation comme une opportunité de développement personnel et professionnel.

« Même si c’est difficile, oser y aller et demander de l’aide change complètement l’expérience de l’expatriation. »

Partir vivre en famille en Australie

L’histoire de Sarah montre que l’expatriation est un équilibre entre défis et opportunités. Entre adaptation culturelle, intégration des enfants, réinvention professionnelle et soin de sa santé mentale, elle illustre l’importance de la préparation, du réseau et de l’accompagnement.Pour écouter l’épisode complet et découvrir toutes les anecdotes de Sarah, rendez-vous sur notre podcast D’une expatriation réussie. Et si vous souhaitez en savoir plus sur son travail en hypnothérapie, vous pouvez la contacter en visioconférence, partout dans le monde.

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