Une détection précoce peut faire la différence ! Par ailleurs, pour les expatriés, une assurance santé internationale peut-être un atout pour garantir un accès aux soins et au dépistage, quel que soit le pays de résidence. En offrant une couverture adaptée, elle permet de bénéficier d’un suivi médical de qualité, indispensable pour la prévention et le traitement des cancers.
Tout d’abord, qu’est ce que la prostate ?
La prostate est une glande exocrine de l’appareil urogénital masculin. Elle est située sous la vessie, en avant du rectum. Elle entoure le canal de l’urètre qui conduit l’urine de la vessie vers l’extérieur.
Cette glande est composée d’un ensemble d’éléments appelés lobules. Ces lobules sont formés d’un tissu de soutien contenant des fibres musculaires lisses, des vaisseaux sanguins et des terminaisons nerveuses, ainsi que des formations glandulaires qui sécrètent le liquide prostatique et séminal. C’est la prostate qui contient les canaux éjaculateurs.
Dans la majorité des cancers de la prostate détectés, il s’agit d’un adénocarcinome, c’est-à-dire que le cancer se développe à partir des cellules de la glande. Les autres formes sont rares.
Le cancer de la prostate à l’échelle mondiale
À l’échelle mondiale, le cancer de la prostate est le deuxième cancer le plus fréquent chez l’homme, après le cancer du poumon. En 2020, on a recensé environ 1,4 million de nouveaux cas de cancer de la prostate, représentant 7,3 % de l’ensemble des cancers diagnostiqués cette année-là. Ce cancer est particulièrement répandu dans les pays développés, mais son incidence augmente également dans les pays en développement.
Le taux de survie à 5 ans pour le cancer de la prostate est élevé, dépassant 90 % dans de nombreux pays. Les avancées thérapeutiques et une détection plus précoce grâce à des programmes de dépistage accrus ont permis cette amélioration. Ces efforts combinés ont contribué à une réduction significative de la mortalité liée à ce cancer.
Les causes / facteurs de risque identifiés
L’âge
Le facteur principal de risque identifié à ce jour est l’âge. Entre 50 et 64 ans, le risque de développer le cancer de la prostate est de 1 % à 7 %, et il augmente de 14 % à 26 % entre 65 ans et 74 ans, puis à 40 % entre 75 et 79 ans, jusqu’à atteindre 50 % à partir de 80 ans. L’âge moyen des personnes touchées est autour de 68 ans.
Génétique et ethnie
Les recherches ont montré que les hommes de grande taille sont plus enclins à développer une tumeur au niveau de la prostate. Au-delà de la taille, les antécédents familiaux du cancer de la prostate sont un facteur de risque important. Les hommes ayant des parents du premier ou deuxième degré atteints de cancer de la prostate ont un risque accru de développer eux aussi ce cancer.
L’origine ethnique influence également le risque : les populations d’Afrique et des Antilles présentent des indices supérieurs à la moyenne mondiale. L’étude Crawford, parue en 2003, montre également qu’aux USA, les hommes afro-américains ont 1,6 fois plus de chance de développer un cancer de la prostate que les hommes blancs.
Les autres facteurs de risque
Les chercheurs ont identifié plusieurs autres facteurs de risque. Par exemple le tabagisme, la consommation d’alcool, une mauvaise alimentation, un manque d’activité physique, la pollution de l’air, la surconsommation de produits laitiers, le surpoids ou encore certaines infections chroniques.
Beaucoup de paramètres peuvent entrer en compte dans le développement d’un cancer. Il est important d’avoir une bonne hygiène de vie pour prévenir des risques, mais surtout de réaliser des dépistages réguliers afin d’identifier au plus tôt une potentielle tumeur.
Quand et comment réaliser un dépistage ?
À partir de 50 ans, les médecins recommandent aux hommes de réaliser un dépistage de la prostate. Ce n’est pas un examen obligatoire. Cependant, détecter un cancer tôt augmente les chances de guérison. En France ou à l’étranger, n’hésitez pas à vous rapprocher d’un professionnel de santé afin d’en discuter avec lui et de réaliser cet examen. Les médecins conseillent de réaliser un dépistage à partir de 40 ans en fonction des antécédents médicaux, des origines ou des facteurs de risque.
Le dépistage du cancer de la prostate peut s’effectuer de deux façons :
- Le toucher rectal : examen de la prostate en introduisant un doigt ganté dans le rectum ce qui permet au médecin de vérifier le volume, la consistance et la texture de la surface de la prostate. Cet examen peut-être inconfortable, mais celui-ci est indolore.
- Le dosage du PSA (antigène prostatique spécifique) : ces antigènes peuvent être mesurés grâce à une prise de sang, car le PSA est une protéine produite par la prostate et présente en faible quantité dans le sang. Cependant, le dosage PSA demande des précautions préalables : évitez de réaliser dans les jours suivants un rapport sexuel, un toucher rectal ou une activité physique comme le vélo, afin de ne pas augmenter le taux de PSA.
Cependant, ces deux examens comme tests de dépistage ne sont pas suffisamment précis et fiables, ce qui rend plus complexe la détection de ce cancer. Les médecins conseillent de réaliser un dépistage tous les 2 à 4 ans en fonction des facteurs de risque de l’individu, et cela jusqu’à 70 ans.
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Je réside à l’étranger, dois-je me faire dépister ?
En France comme à l’étranger, le dépistage du cancer de la prostate n’est ni systématique ni obligatoire. Cependant, une détection précoce d’une anomalie permet généralement un traitement plus efficace.
- Prenez rendez-vous chez un médecin pour discuter des options de dépistage et des solutions adaptées à votre situation. Vous pouvez opter pour un toucher rectal auprès de votre médecin ou réaliser un dosage du PSA (antigène prostatique spécifique) sur prescription. Si vous choisissez de faire ces examens dans votre pays de résidence, renseignez-vous sur la prise en charge des frais de santé associés. Certains hommes préfèrent consulter un praticien francophone pour faciliter la compréhension des résultats.
- Il est également possible de solliciter un second avis médical ou de bénéficier d’une interprétation approfondie des résultats avec un oncologue spécialisé en France. Une téléconsultation avec un oncologue français peut être organisée si une anomalie est détectée, et des rendez-vous peuvent être pris en France pour une évaluation approfondie et un suivi.
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