Partir vivre à l’étranger est une aventure exaltante, mais il est important de bien se préparer, notamment en ce qui concerne la santé. En effet, la prise en charge des soins médicaux varie considérablement d’un pays à l’autre. Contrairement à la France où la sécurité sociale couvre une grande partie des frais médicaux, de nombreux pays n’offrent qu’une couverture minimale, voire inexistante. Pour se prémunir contre les dépenses de santé parfois exorbitantes à l’étranger, souscrire une assurance santé expatrié est indispensable.
A noter : Cet article se focalise spécifiquement sur l’assurance santé à l’étranger. Pour toute information concernant l’assurance habitation ou automobile, veuillez consulter d’autres ressources.
Assurance expatrié : obligatoire ou facultative ?
Avant de partir vivre à l’étranger, vous vous demandez probablement s’il est obligatoire de souscrire à une assurance santé. Du point de vue français, la réponse est non. Cependant, une fois installé dans votre nouveau pays de résidence et/ou d’emploi, vous vous soumettez au régime de sécurité sociale local, tout comme votre famille si elle vous accompagne. Cela signifie que vous perdez vos droits à la sécurité sociale française, à moins d’adhérer à la CFE (à laquelle nous reviendrons plus bas).
Se soumettre au régime social du pays d’accueil implique souvent l’obligation de se renseigner sur ce système. Par exemple, en Chine, l’affiliation au système d’assurance santé local est obligatoire. Avant de partir, assurez-vous de vous renseigner sur les exigences en matière d’assurance santé. Un certificat d’assurance peut éventuellement être obligatoires dans votre pays de destination. Cela vous évitera des désagréments à votre arrivée.
Option 1 : Assurance santé locale
Dès que vous commencez à travailler à l’étranger, vous êtes soumis au régime de protection sociale du pays d’accueil. Il est important de vous renseigner sur ce système. Cela vous permettra de décider si vous souhaitez souscrire ou non à une assurance complémentaire une fois sur place.
En France, nous sommes habitués à un système où les soins médicaux sont pris en charge par la sécurité sociale, éventuellement complétés par une mutuelle, permettant un accès à des soins de qualité à moindre coût. Cependant, à l’étranger, la situation peut être différente. Le pays d’accueil peut ne pas offrir de système de santé satisfaisant, et les coûts médicaux peuvent être élevés.
Par exemple, aux États-Unis, il n’y a pas de protection sociale publique et les frais de santé sont considérables : en moyenne 80 $ pour une consultation médicale et 34 000 $ pour une appendicectomie. Bien qu’il existe des assurances santé pour les expatriés, elles sont payantes et certaines entreprises ne proposent pas une couverture pour vous et votre famille.
La première étape est donc de vous renseigner avant votre départ. Vérifiez le système de santé du pays d’accueil, ainsi que les coûts des soins et des assurances santé sur place. N’oubliez pas de contacter votre employeur pour savoir s’il prend en charge votre assurance santé (pour vous et votre famille).
Option 2 : S’assurer auprès d’une compagnie française
Si souscrire une assurance dans le pays d’accueil n’est pas une option pour vous, d’autres solutions existent.
La CEAM (pour les pays membres de l’UE)
La Carte européenne d’assurance maladie (CEAM) est une option pour ceux qui se rendent dans l’un des pays de l’Union européenne, ainsi qu’en Islande, Norvège, Suisse ou au Liechtenstein. Elle vous permet de bénéficier du régime de sécurité sociale français dans un autre pays de l’UE, sous certaines conditions.
À noter : la CEAM n’est valable que pour des séjours temporaires, elle ne couvre pas les rapatriements et ne rembourse qu’à hauteur du régime français. Par conséquent, pour tous frais supplémentaires, vous devrez payer de votre poche.
Avant de partir, pensez à demander le formulaire E104 à votre caisse, également connu sous le nom d’ “attestation concernant la totalisation des périodes d’assurance, d’emploi ou de résidence”. Cette attestation vous permet de bénéficier de droits (dans le pays d’accueil) en cas de maladie, de maternité ou de décès.
La CFE (Caisse des Français à l’étranger)
La Caisse des Français à l’étranger (CFE) n’est pas un organisme public mais une institution privée placée sous tutelle de l’État français, chargée d’une mission publique. Comme la CEAM, la CFE propose des remboursements similaires à ceux de la Sécurité sociale, basés sur les coûts observés en France, aux Français vivant à l’étranger. La CFE ne couvre pas les rapatriements, mais elle assure votre couverture même en dehors du pays d’accueil et vous maintient vos droits. Vous pouvez consulter vos démarches sur le site de la CFE, « CFE mon compte« .
À noter : en plus de la CFE, vous pouvez souscrire à une assurance complémentaire pour expatriés afin de couvrir le reste de vos dépenses de santé (moyennant une prime mensuelle ou annuelle).
3. Assurance santé privée et complémentaire pour expatriés
Que ce soit pour compléter vos droits avec la CFE (Caisse des Français de l’étranger) ou pour bénéficier d’une couverture supplémentaire, vous avez la possibilité de souscrire à une assurance santé internationale privé. Le principe est similaire à celui en France : vous payez une prime nnuelle et vous avez accès à des soins de qualité sans avoir à débourser de votre poche (sans frais supplémentaires, co-paiements, etc.). Ainsi, vous ne vous souciez plus de vos dépenses de santé en cas de maladie ou d’accident.
L’avantage réside dans la variété des formules et des garanties disponibles. Il est donc recommandé de bien se renseigner sur les garanties proposées (notamment en cas de maladies), sur les modalités d’indemnisation et sur les plafonds de remboursement. Vous pouvez effectuer une comparaison des assurances pour expatriés sur notre site Santexpat.fr afin de découvrir les offres les plus adaptées à votre situation et au pays où vous vous apprêtez à vivre à l’étranger.
Comment s’assurer avant de partir à l’étranger ?
Avant votre départ, vous pouvez comparer les offres d’assurances pour expatriés et contacter les compagnies les plus réputées sur le marché telles que April Internationale, Malakoff Humanis, et autres. Santexpat.fr effectue une comparaison objective de tous les acteurs du marché afin de vous proposer l’offre la mieux adaptée à vos besoins, et ce, sans surcoûts. Vous pouvez également discuter de cette question avec votre employeur ; c’est quelque chose que vous pouvez par exemple négocier au moment de la signature de votre contrat.
Du côté français, n’oubliez pas de transmettre le formulaire « Déclaration de transfert de résidence hors de France » à votre caisse d’assurance maladie, de déclarer votre départ et de remettre votre carte vitale. Une fois affilié au régime d’assurance étranger, c’est auprès d’eux que vous pourrez effectuer toutes vos demandes de remboursement.
